janvier 2007

Présentation

On observe depuis peu une « ruée vers l’or vert », avec la multiplication des séminaires, colloques et déclarations d’investissements. Alimentation, biocarburants, bois-énergie, chimie verte, matériaux de construction doivent néanmoins se partager des ressources qui ne sont pas extensibles à l’infini : les sols fertiles et l'eau.

Quels sont les ordres de grandeur de la production de biomasse à l’hectare en fonction du sol et du climat ? Quelles sont les différentes filières de valorisation, avec quels rendements de transformation ? Comment résoudre les éventuels conflits d’usage des sols et de l’eau ? Cette intensification de la production de biomasse, en partie au nom de l’environnement, présente-t-elle des risques pour celui-ci ?

Le débat, préparé par A Chardon (88) et M-V Gauduchon (91), a été précédé par trois exposés :

 

  • Les potentiels bruts : Michel GRIFFON (agronome, économiste, conseiller développement durable au Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, CIRAD) nous a présenté les potentiels de production de biomasse à travers le monde en fonction des sols, du climat et du type de plantations.

  • Les filières en compétition : Véronique HERVOUET (TOTAL) nous a présenté les différentes filières et leurs perspectives en termes de quantités et rendements, ainsi que les critères possibles de priorisation entre usages (alimentation, biocarburants, biomasse-énergie, construction etc).

  • Les risques : Marc DUFUMIER (agronome, économiste, professeur d’agriculture comparée et de développement agricole à l’Institut national agronomique Paris-Grignon, INA-PG) a discuté des bénéfices et des risques liés au développement des nouvelles filières de production et d'utilisation de la biomasse à travers le monde.